15 Novembre 2009
La petite absente
– Didier COHEN –
Editions « Le club » 11/1999
4ème de couverture :
« Dix-huit mois d’amour fou, jusqu’à la tragédie. Après, elle l’a quitté.Il ne l’a plus revue. Il n’a jamais pu l’oublier, jamais elle n’a cessé de l’aimer. C’était il y a douze ans. Alors, ce jour de pluie, quand le hasard les met de nouveau face à face, l’inévitable ne peut que s’accomplir. Tout a changé, c’est vrai : Aurore a, comme on dit, refait sa vie, avec enfant, marie. Mais que pèse la biographie devant un échange de regards, lorsque la passion ne s’est jamais éteinte ? Ils s’aiment. Comme au premier jour…
C’est du moins ce qu’ils croient. Car voici qu’avec leur amour resurgit le fantôme de la petite absente, leur bébé disparu, l’enfant de leurs vingt ans…
L’avis :
Dés les premières lignes, on sait que l’auteur va nous emmener dans une valse d’émotions et que l’on va aimer. On lit chaque mot, on tourne fébrilement chaque page et une larme commence à naître au coin des yeux. On ne veut plus s’arrêter de lire, emporter avec ces deux amoureux dans une ronde d’émotion. L’amour, la passion, la haine, la colère, l’envie, la tristesse, la mélancolie parcours l’histoire et notre corps en lisant. Un livre qui se dévore et nous immerge dans ces vies en mêlant tour à tour les impressions de Daniel ou d’Aurore, une façon de nous faire comprendre ce que ressent chacun, les tortures qu’Elle subit pour ne pas replonger dans sa drogue : Daniel. Lui, ces sensations, son être qui revit à ces côtés, son corps qui se meurt lorsqu’Elle n’est plus là.
Daniel, assit à la terrasse d’un café ce trompe de semaine pour un rendez-vous. Aurore s’arrête devant une statue d’ange – celle qui s’anime lorsqu’une pièce tombe dans l’endroit prévu révélant l’homme dans l’ange – et en elle ressurgit l’envie du parfait de ces jeunes années avec Lui. Lui, réfugié à cause de la pluie la verra au loin, reconnu en un instant par son cœur. Le hasard commence à les réunir, a rallumer cette flamme en eux.
Extrait :
Lui, il vit son attente dans une étrange solitude à deux. Aurore est toujours làa, présente. Dans les moindres recoins de son existence. Dans leur lit, il a rajouté un oreiller. Qu’il parfume tous les soirs d’un brin d’Alizé. […]