16 Mars 2011
Editions Albin Michel,
Fantastique/Jeunesse
Publication : 2005 (VO), 2006 (VF)
432 pages _ 13,50 €
4ème de couverture : « Etre un demi-dieu, ça peut être mortel…
Percy Jackson n’est pas un lycéen comme les autres. Sa prof d’histoire est en fait un monstre mythologique ! Et les dieux du mont Olympe entrent dans sa vie, ici et maintenant, en plein New York. Ils l’accusent d’avoir volé l’éclair de Zeus. Dans cette succession de catastrophes, une seule bonne nouvelle : Percy se découvre peu à peu des pouvoirs extraordinaires… »
Mon avis : Comme les nombreux jeunes lecteurs avant moi, j’ai fini par me laisser charmer par les quêtes héroïques de notre demi-dieu Percy Jackson et je dois avouer que j’ai adoré ! Ce fut un réel plaisir de m’immerger dans les mythes grecs par le biais de la plume de Rick Riordan où il n’y a pas besoin de connaître ses divinités sur le bout des doigts pour suivre l’histoire. Le petit plus étant que nous nous retrouvons propulsés en même temps que le personnage principal dans un univers que l’on croyait longtemps enseveli sous les ruines où seul nous reste les vestiges laissé par Hésiode, Homère et Cie. Une aventure où se mêle action et histoire avec étonnement et goût. A tel point qu’on en redemande, trépignant à chaque coup d’épée, retenant notre souffle à chaque cheveu de perdre une vie. Revisitant en même temps que Percy les mythes et légendes de nos ancêtres grecs qui lui vaille à chaque fois de sauver sa peau tel Persée et Hercule.
Car Percy Jackson, jeune homme en échec scolaire se demande s’il ne devient pas fou, suite à une attaque de sa prof de maths soudainement transformée en monstre lors d’une sortie scolaire au musée. Attaque à laquelle il réussit à s’en sortir où tout le monde lui apprend que Mme. Dodds n’a jamais existé. Mais c’est sans compter sur les vacances d’été pendant lesquelles il réchappera à un minotaure, finira à la Colonie des Sang-Mêlé, apprendra qu’il est fils de Poséidon et qu’on l’accuse d’avoir volé la foudre de Zeus en plus de faire d’étranges rêves. Jeune héro casse-cou, têtu et désireux de rétablir l’ordre et de ramener sa mère du pays des morts, il part donc en quête. Dans son équipe son meilleur ami Grover, un satyre mangeur de canettes et Annabeth, une autre demi-dieu fille d’Athéna alias « puits de sagesse ». Notre trio voguera entre les attaques de monstres, revisitant les mythes jusqu’à réalisation de la quête pour notre plus grand plaisir.
Personnellement, j’ai accroché au regard de toutes les références. L’univers, comme il se doit, est entier et complexe. Et le fait d’être revisité à l’air du XXIe siècle ne pouvait qu’ajouter au succès des romans. De plus, nous avons des personnages aux caractères bien différents, trempés et complémentaires. Percy pour l’image force et magie qui a tout du vrai héro en herbe. Grover le satyre qui représente à mes yeux le plus peureux et courageux de l’équipe à la fois, en plus d’être un clin d’œil ambulent à l’univers dans lequel avance l’histoire. Et pour finir Annabeth, la touche féminine et la tête pensante. Un trio qui ne manque pas de m’en rappeler un autre, des épées à la place des baguettes magiques. Mais c’est sans oublier sur Luke, le gentil qui deviendra le méchant de l’histoire qui nous rappelle constamment que les dieux grecs sont des êtres capricieux, image d’égocentrisme. Une grande famille qui traine des casseroles, une traine tellement longue et bruyante qu’on en voit pas le bout. Un anti-héro tout de même attachant.
J’ai aussi apprécié les titres loufoques à chaque chapitre tel que : « je pulvérise ma prof de maths sans le faire exprès », « je joue aux cartes avec un cheval », ou mais encore : « nous prenons un zèbre pour Las Vegas ».
Une histoire complexe qui en cache une autre puisque plane à travers les lignes une prophétie pour l’avenir. Je vous conseille alors plus le livre que le film.
L’Oracle :
« Tu ira à l’Ouest et tu rencontreras le dieu qui s’est retourné,
Tu retrouveras ce qui fut volé et tu le verras restitué sans dommage,
Tu seras trahi par quelqu’un qui se dit ton ami,
Et à la fin, tu ne parviendras pas à sauver ce qui compte le plus. »