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Kezako du livre

Kezako = "Qu'est-ce que c'est ?"

Un bon petit diable _ Comtesse de Ségur

un-bon-petit-diable.jpgEditions Hachette, Classique/Jeunesse
Publication : 1865 (VF) _ Réédition : 1991
287 pages _ 4,80 €

 

4ème de couverture : « Avare, le cœur plus sec qu’une trique, Mme Mac Miche n’a que deux bonheurs au monde : compter son or, et battre comme plâtre le malheureux orphelin dont elle a la garde…

Face à cette mégère, le jeune Charles n’a trouvé qu’un moyen de survivre : la chaine, une haine implacable qui lui inspire les farces les plus terribles.

Du bon petit diable ou de l’affreuse Mac Miche, qui l’emportera ? Un duel cruel et drôle à la fois – en tout cas inoubliable… »

 

Mon avis : Un livre que j’avais adoré lire et relire en cm2, l’empruntant à chaque fois à la bibliothèque jusqu’à ce que le Père Noël m’offre à cette époque un coffret spécial « Comtesse de Ségur ». Ce coffret contenait deux titres dont l’un était : Un bon petit diable et l’autre : Les petites filles modèles. Mais étrangement, de cet auteur, je n’ai jamais réussir à lire autre chose que l’histoire du jeune espiègle Charlot.

            C’était donc pour moi des retrouvailles avec un ami de longue date lorsque je me suis plongée à nouveau dans cet ouvrage. Au départ, un peu réticence car le livre n’est quasiment composé que de dialogues où la fin vient s’étoffer de quelques descriptions, j’ai adoré encore une fois cette histoire. Car bien que la cousine Mac Miche mène une vie horrible à Charles qui collectionne par la même occasion farce sur farce, l’histoire est assez bon enfant. Point de véritable haine entre ses lignes, juste les sentiments malheur d’un enfant battu qui n’a que pour seul désir : vivre au côté de sa bonne amie Juliette, sa douce Juliette malheureusement aveugle. Aidé de la serviable Betty, il se venge de son horrible cousine, laisse écouler cette haine qu’elle attise de sa baguette fouettant ses fesses. Et pour cela, il use de l’astuce des fées et du diable. Fait croire que se sont ces petits êtres dotés d’ailes de papillons qui lui cache ses affaires, vole son or et que si elle continue de maltraiter son corps, la bête cornue qui l’habite finira par la hanter à son tour.

            Effrayé, énervé, aigri, l’infamante cousine l’envoie en pension de redressement où Charles – accompagné de Betty qui fut renvoyé par la même occasion – usera de son intelligence et de sa ruse pour n’y rester qu’à peine une semaine. A son retour et une bonne fois pour toute, il récupère sa liberté et l’argent qui lui fut voler à la mort de son dernier parent avant de s’installer chez la douce Juliette et gentille Marianne, devenant aussi doux et attentionner qu’un ange.

            Une histoire qui verra à la fin s’unir Juliette et Charles.

            Une lecture agréable à lire et assez surprenante puisqu’elle est rédigée dans un français assez soutenu. Un style dont je n’avais pas souvenir à l’époque et que j’arrivais pourtant facilement à lire et à comprendre que je me demande si c’est toujours le cas pour les enfants de 10 ans de notre aire ?

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M
<br /> <br /> Oh, c'est un vieux vieux vieux souvenir pour moi!!! Un pilier de l'enfance... ^^<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Heureuse d'apprendre que c'est le cas d'un bon nombre de personnes.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> C'est un bon souvenir de jeunesse. bien que l'histoire soit assez glauque, je l'ai relu souvent...<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Oui, c'est un bon souvenir de jeunesse bien que maintenant, parfois Juliette me tape sur les nerfs avec ces histoires de prier le bon Dieu. Tu l'as trouve glauque,<br /> pourquoi ?<br /> <br /> <br /> <br />