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Kezako du livre

Kezako = "Qu'est-ce que c'est ?"

Une terrible vengeance

Nicolas Gogol

Editions “Folio” – 2€ – 106pages


 

4ème de couverture :

 

Une-terrible-vengeance.jpg

 «Qui est cet homme dont la simple vue glace d’effroi tous les invités d’un mariage ? Pourquoi poursuit-il dame Catherine dans ses rêves jusqu’à ce qu’elle se réveille en hurlant ? Quelles terrifiantes extrémités peut atteindre une vengeance ?

 

Dans la Russie des fiers Cosaques, Gogol nous entraine au plus profond du cœur des hommes, là où se dissimule le mal.»

 

 

 

 

 

L’avis :

 

L’histoire commence par les noces entre Danilo et Catherine sa femme. Etrangement, a ce mariage, un sorcier apparaît, redouté de tous, et la panique s’installe avant qu’il ne disparaissent. Mais le grand Danilo, fière Cosaque ne s’en laissera pas démordre. Bien que les Polonais soient à ses portes, il cherchera le fin mot de l’histoire, sa femme ayant des visions et des cauchemars de ce sorcier.

 

Une terrible vengeance qui se fait attendre. Pendant tout le livre on se demande  « mais pourquoi ce titre ? » et la fin arrive et on comprend que l’auteur a joué avec nous depuis le début, que tout le chemin parcourus n’était qu’une frasque du destin, un jeu malsain débuté bien autrefois dans le passé. Mais Nicolas Gogol maîtrise son sujet, bien que le style est parfois difficile à lire – j’ai trouvé – on veut toujours en savoir plus et le fait qu’on est là une courte nouvelle n’est pas désagréable pour la lecture.  Un bon livre de poche à lire dans le TRAM ou le métro. Je ne m’attarderai pas trop sur l’histoire, au vu de la courte durée de celle-ci il risque d’être compliqué de ne pas faire un terrible « spoiler » et dévoiler trop tôt la fin. La fin est le moment clé du livre selon moi, il nous explique pourquoi le sort s’acharne ainsi, car il faut dire que les protagonistes sont injustement traités.

 

Extrait :

 

 

« Grâces te soient rendues, mon Dieu ! Dit Catherine ; mais elle poussa de nouveau un cri en voyant les Cosaques empoigner leurs mousquets. Les deux hommes arrangèrent le silex et levèrent le chien.

Messire Danilo tira, et manqua sa cible. Et voici le père qui vise à son tour… Il est vieux, son regard n’est  pas aussi perçant que celui d’un jeune homme ; et pourtant sa main ne tremble pas. »

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